- Bagnara
- Scilla
- Villa San Giovanni
- Calanna
C’est possible d’arriver à la petite ville de Bagnara Calabra s’engageant
le raccord de l’autoroute Salerno-Reggio Calabria au km 152 et poursuivant en
pente raide vers la mer. La position géographique et ses caractères
morphologiques sont deux des éléments les plus charmantes : le panorama, par
exemple, embrasse un ample champ visuel qui s’étende de Capo Vaticano, au Nord,
jusqu’à Scylla, au Sud. Le centre d’habitation présente aujourd’hui une
partie plus ancienne, construite sur un éperon (le rocher de Maturano), qui se
distingue pour ses maisons accrochées au rocher, ses ruelles défilées, ses
belles résidences et ses arcs caractéristiques, et une partie moderne, dans la
bande côtière située au-dessous, où se trouvent des établissements balnéaires,
des restaurants et des hôtels. Il faut visiter le château Emmarita, à côté de l’Abbaye
de Sainte Marie et des douze Apôtres qui, probablement, hébergea Roger II et sa
suite quand il vint à Bagnara pour assister à la dédicace de l’Abbaye de Sainte
Marie et des douze Apôtres qui eut lieu le 13 octobre 1117 ; L’Église de la
Sainte Vierge du Carme , construite au XVII siècle, qui se vante d’une façade
avec un merveilleux portail surmonté d’une ample baie vitrée rectangulaire ; l’Église
du Saint Rosaire qui garde, à l’intérieur, des intéressants peintures du XVII
siècle et une sculpture du XVI siècle ; la grotte des Hirondelles ; la tour
Ruggiero ou « de Capo Rocchi », qui s’élève en contrée Cacilì et qui se peut
dater entre le XIV et le XV siècle.
Parcourant la route nationale 18, qui côtoie le littoral, on arrive à Scylla.
Lieu mythique, qui rappelle la légende de Scylla et Cariddi chantée d’Homère
dans l’Odyssée, elle est une des centres touristiques les plus connus de
Calabre. Il s’agit d’une ville d’origines très anciennes mais son histoire est
connue à partir du VIII siècle av. J.-C. avec les Chalcidiens. Sa position
stratégique a toujours lui donnée un rôle historique important : par exemple,
les garibaldiens débarquèrent ici en 1860. La mer très limpide, les fonds
spectaculaires et le ravissant panorama qui l’entourent, ont fait de Scylla un
établissement balnéaire très connu. Un des destinations touristiques de cette
station de villégiature, connue aussi pour la traditionnelle pêche au espadon,
qui se déroule avec une méthode qui, à ce qu’il semble, remonte au temps des
Phéniciens, reste sûrement le château médiévale, accroché sur un rocher
granitique qui s’étende vers la mer. Construit entre le VII et le IX siècle, le
château de Scylla domine la baie de Marina Grande, la plage principale où il y a
beaucoup de locaux commerciaux et de boîtes de nuit. Il faut également visiter
le ravissant quartier de Chianalea, qui se présente avec les maisons des
pêcheurs qui semblent nager sur la mer, l’église de San Rocco, d’où on peut
jouir d’un merveilleux coup d’œil de la plage de Scylla e du Détroit, l’église
de l’Immaculée Conception. Parcourant la route
Nationale, après être passés pour la localité de Torre Cavallo (à remarquer la
Batteria Forte Gioacchino) et Cannitello, sur la plage de laquelle on peut
visiter l’église de Maria SS de Porto Salvo, qui garde une peinture du XVIII
siècle de la Vierge de Porto, une statue en bois de la Vierge du XVII siècle et
un precieux tableau du début du XVII siècle à l’huile sur toile qui représente
San Nicola de Bari en trône, on arrive a Villa San Giovanni, un important
centre maritime et commercial, connu pour être le pôle névralgique de liaison
avec la Sicile. La ville a une structure moderne, avec des amples rues au long
desquelles on trouve des immeubles de construction récente. L’imposante
cathédrale de l’Immaculée, reconstruite après le tremblement de terre du 1908,
est un exemple significatif de monumentalité sacre roman-normand, qui garde
beaucoup d’œuvres d’art. A l’intérieur, on peut trouver 62 détrempes du peintre
Alessandro Tassinari di Tavazzano (Mi), qui représentent scènes bibliques, un
Crucifix de bronze du sculpteur Enzo Assenza et deux peinture représentantes l’Immaculée.
En outre, on distingue un grand orgue à tuyaux, surmonté d’une peinture qui
représente Christ le Roi, œuvre de Giorgio Pinna de Nicastro. Des autres lieux
sacrés à signaler sont la petite église de la Vierge du Rosaire, l’église de la
Vierge des Grâces, la construction de laquelle a commencé en 1407, après la
présumé apparition de la Vierge à Domenico Totino et à l’intérieur de laquelle
sont gardés les œuvres du sculpteur Monteleone et une statue de la Vierge,
probablement réalisée du napolitain Arcangelo Testa, l’église de la Vierge de
Porto Salvo, l’église du Rosaire de Ferrito. En se promenant dans le centre de
la ville, on peut visiter une aire d’archéologie industrielle maintenant en
désuétude. Reprenant le parcours, une autre étape à remarquer est Campo Calabro,
qui s’élève sur un plateau qui donne sur la Sicile. Le centre est caractérisé
par la présence de hôtels particuliers aux élégants motifs architecturales, tel
que le Palazzo Adorno et le Palazzo Ranieri. Extrêmement intéressant du point de
vue du paysage est la rue qui mène vers Melia de Scylla, d’où est possible
admirer le panorama de la Sicile. A Matiniti on peut visiter les ports du XIX
siècle réalisés par les Français.
Continuant le long de la route nationale vers l’intérieur et traversant
terrains planté de vignes et oliviers, on arrive à Calanna, ville dont le
centre (formé de trois hameaux riches en historie : Villamesa, Milanesi et
Mulini) offre au visiteur une richesse de paysage d’un charme remarquable. En
juillet de 1953, pendant les travaux pour l’ouverture d’une route près de le
quartier Ronzo, on a découvert une nécropole constituée par tombeaux à grotte ou
à four. D’après les pièces archéologiques trouvées (trousseaux funéraires en
céramique et en bronze), l’établissement pre-hellénique est datable entre le X
et le IX siècles a. J.-C. Le centre, caractérisé par maisons basses aux toits en
pente, est situé aux pieds du rocher où s’élève le Château Normand qui domine la
vallée du torrent Gallico et réalisé ò peu près dans le 1200. Il faut aussi
visiter l’Église de la Vierge de l’Annonciation et l’Église de Sainte Maria des
Grâces près de Villa Mesa.
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