L’époque byzantine a marqué l’histoire de la province de Reggio
Calabria, en laissant témoignage à travers des lieux de culte, qui
sont toujours fréquentés, tel que la Basilique (XI siècle) et le
monastère de S. Giovanni Therestis à Bivongi, fondé par les moins du
mont Athos et qui peut être atteint parcourant la route nationale
110 (bifurcation sur la route nationale 106, direction nord, à l’hauteur
de Monasterace Marina). Le monastère, où, il y a une dizaine d’année,
vivent des moines grecs–orthodoxes, a été visité par le Patriarche
Œcuménique Bartolomé I de Constantinople, primat du Christianisme
orthodoxe mondial, en visite dans les lieux historiques de la
Calabre orthodoxe.
Un autre lieu mystique à remarquer dans la zone de Locri se trouve
aux pieds de Montalto : le sanctuaire de Polsi. A presque 23 km de
la bifurcation que de la route nationale 106 mène à San Luca, en
style baroque, il fut édifié en 1144 avec la contribution de Umberto
le Normand, dans le lieu où un pasteur eut une apparition.
Le 2 septembre de chaque année on célèbre une fête caractéristique
qui, présent l’ Evêque de Locri–Gerace, culmine dans la procession
de la statue de la Vierge, procession à laquelle prennent part
milliers de fidèles. Aussi caractéristique, ainsi que l’exécution
des danses et chanson au son de l’accordéon et du tambourin, est la
coutume de manger viande de chèvre cuite sur place. Nombreux sont
les miracles opérés par la Vierge de la Montagne, à laquelle on a
dédié la statue gravée en pierre tufière, posée sur le maître-autel
et remontant au 1560. A Stilo, une des petite villes des plus
intéressantes de Calabre pour ses témoignages médiévales et baroques,
toutes les premières semaines du mois d’août on peut assister au
‘Palio di Ribusa’, événement rendu à la culture locale après un
arrêt de 280 ans.
Grâce à une méticuleuse reconstruction historique, les cinq Familles
du Comté défient la Ville de Stilo en suggestives épreuves d’adresse.
Trois coups de canon ouvrent officiellement la Fête : les rues,
illuminées par les feux d’artifice et par les jeux de lumières, s’animent
de jongleurs, dames, chevaliers, ménestrels, fakirs et comédiens. Et
les auberges ouvrent ses portes pour distribuer mets et boissons aux
goût d’antan. Aux saints « médecins » de la culture byzantine et
ensuite normande Cosimo et Damiano est dédié, dans l’ancien centre
basilien de Riace, un suggestif sanctuaire, où, du 25 au 27
septembre, on célèbre une fête à laquelle prennent part les roms de
Calabre pendant laquelle on chante, danse, et fait des veilles de
prière. Dans le bourg ancien on peut admirer des merveilleux palais
du XVIII siècle : Palazzo Alvaro, plongé dans un jardin de palmiers
et arbres séculaires, Palazzo Campoliti, bâtiment sur deux niveaux,
dont le portail en arc en pierre présente bossages rectangulaires et
à pointe de diamant, Palazzo Pinnarò, aujourd’hui Musée
Ethnographique, réalisé sur deux niveaux, avec des précieux balcons
en fer forgé.
Un exemple d’architecture baroque en province de Reggio Calabre
est Villa Caristo. Atteignable par la route nationale 106, en
ocalité Scinà de Stignano, la prestigieuse résidence, une fois
appartenante aux nobles Clementi, aujourd’hui appartient à la
famille Caristo. Entourée par un parc d’oliviers, de chênes, et d’agrumes,
à la fin d’un long boulevard d’entrée elle offre à la vue du
visiteur le monument nationale de la « Fontana degli specchi » (Fontaine
des miroirs) et un précieux group de marbre représentant Clorinda et
Tancredi, group inspiré d’un passage de la « Jérusalem liberée » de
Torquato Tasso.
L’art contemporaine a son centre vivant en Mammola, où l’ensemble
monastique basilien de Saint Fantino De Pretoriate, aujourd’hui
Sainte Barbara a été transformé en Parc du Musée Sainte Barbare par
Nick Spatari, peintre, sculpteur, architecte, artisan de réputation
internationale, collaborateur de Charles–Edouard Jeanneret, en art
Le Corbusier, un des plus grands architectes du XX siècle. Le Musée,
qui se trouve à 2 km du centre, est aujourd’hui siège de la « Santa
Barbara Art Foundation », crée par le même Spatari et par sa femme,
Hiske Maas, destination d’artistes internationales qui au long des
flancs de la colline contiguë réalisent des œuvres qui contribuent à
l’enrichissement du Musée. Sur la voûte de l’ex–chapelle du
monastère, Spatari a réalisé le « Sogno di Giacobbe » (Rêve de Jacob),
un gigantesque tableau tridimensionnel.
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